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Pourtant, tout est sous contrôle

Des vagues de protestation ont été enregistrées à Port-au-Prince et dans de nombreuses villes de provinces contre le gouvernement d'Ariel HENRY depuis son annonce officiel de l'ajustement du prix de carburant le dimanche 11 septembre 2022.

De la baisse du prix de carburant à la réclamation de l’abandon que doit faire Ariel du pouvoir, ainsi sont shématisées les doléances des manifestants.
En effet, le gouvernement a longtemps fait la sourde oreille aux différentes requêtes de la population qui fait face à plusieurs maux tels l’insécurité à la fois alimentaire et sociale, la cherté de la vie et ce, dans l’inaction la plus complète de l’État.
Gonaïves, Cap-Haïtien et Port-au-Prince ont été les villes pionnières dans le cadre de ces mouvements de protestation. S’en sont suivi Jérémie ainsi que plusieurs autres villes. Des entreprises ont été pillées, des rues bloquées et des cris perçant de désespoir se sont fait entendre un peu partout et même à travers les réseaux sociaux.
Le peuple haïtien a toutefois rejeté l’intervention de quelques-uns qui, autrefois, l’accompagnait dans ses initiatives visant à renverser le système mais qui à la fin se sont revélés être des traîtres quant à leurs besoins.
Sans oublier que, plusieurs hommes sont tombés derrière leurs barricades. Rien qu’en réclamant une amélioration de la situation désastreuse qui perdure, certains n’en ont reçu qu’une balle à la tête.
Mais la population est plus que décidée à maintenir sa lutte contre l’abus et la corruption qui cohabitent dans les coeurs des dignitaires de ce pays et malheureusement, au détriment de la majorité appauvrie.
Une majorité qui ne demande qu’une tranche de ce qui lui revient de droit mais qui n’a accès qu’aux grandes décisions impopulaires de l’État. Il faut dire que nombreux sont ceux qui, de par leurs influences, devaient pouvoir prêter leurs auras au peuple ont pu être mis à nus dans des scandales, car ils étaient des bénéficiaires d’emploies bien payés au palais national et, qui sait, peut être qu’ils jouissent de juteux privilèges dans d’autres institutions.
Mais ne soyons pas étonnés, tout est globalement sous contrôle selon les dires du ministre des affaires étrangères, Jean Victor Généus, devant les barres de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Une affirmation ayant rapport à tout sauf à la réalité haïtienne.
Rédaction: Scunder FRANÇOIS

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